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Les sites des Jeux Olympiques de Paris 2024

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I. Les sites construits pour les JO :

A) Porte de la chapelle : 

Les travaux de porte de la Chapelle ont pris un léger retard dû à la guerre en Ukraine. 

L’Aréna Porte de la Chapelle, un site éco conçu, sera un tout nouveau pôle culturel majeur de la capitale.

L’Aréna accueillera le badminton, la gymnastique rythmique et le parabadminton et le para powerlifting pour les jeux paralympiques.

Le site a été pensé bien au-delà des Jeux de Paris 2024 car il accueillera d’autres événements sportifs mais aussi des spectacles et des concerts.

Avec ce nouveau dynamisme, c’est tout le quartier, longtemps délaissé, qui va être repensé et gagner en dynamisme. En effet, tout le quartier sera réaménagé avec notamment un renforcement de la végétalisation, des meilleures pistes cyclables, des lignes bus et la création d’une large promenade piétonne végétalisée rue de la Chapelle.



B) Centre aquatique Saint Denis : 

Le Centre Aquatique, prévu pour fin 2023, est, avec le mur d’escalade du Bourget, le seul équipement sportif construit de façon pérenne à l’occasion des Jeux de Paris 2024. 

Deux bassins de 50 mètres, temporaires, seront installés pour l’occasion.

Sa taille modulaire pourra changer de taille en passant de 5 000 spectateurs à 2 500 pour l’héritage des jeux olympiques afin de s’adapter au public de la plaine.

Le centre a été pensé de manière écologique et conçu en matériaux biosourcés (lien vers article matériaux biosourcés), en effet sa charpente et son ossature sont en bois, le toit est couvert de panneaux photovoltaïques et deviendra l’une des plus grandes fermes solaires urbaines de France et sera par conséquent auto-suffisant en énergie. Le centre est totalement Made In France.

Il accueillera la natation artistique en duo et en équipe, les JO de plongeons homme et femme ainsi que le waterpolo. Il sera à 2 km du village olympique et paralympique.



C) Le village des athlètes :

Le village a été conçu en étroite collaboration avec les athlètes de tous les continents. Après une enquête menée les organisateurs ont pu rédiger un manifeste afin de mieux répondre à leurs attentes. Consulter le manifeste ici https://medias.paris2024.org/uploads/2019/11/Paris2024-191107-Manifeste_athletes-FR-1.pdf

Le village des athlètes se situera à cheval sur les communes de Saint-Denis, l’Ile Saint-Denis et Saint-Ouen. Le village accueillera 14 mille athlètes et leurs staffs pendant les jeux et 8 mille pendant les jeux paralympiques. 

Le premier immeuble, actuellement réservé aux étudiants vient d’ouvrir ses portes sur la partie Universeine, projet remporté par Bouygues.


Le village sera divisé en 3 zones : 

La place Olympique, zone ouverte sur la Seine qui fera office de lieu de rencontres pour les athlètes avec leurs familles.

Une zone résidentielle, autour de la Cité du cinéma.

Une zone opérationnelle connectée aux réseaux routiers (A86 et A1).


Après les JO le village se transformera en véritable lieu de vie pour les habitants d’île de France : habitations, hôtels, restaurants et résidences étudiantes sont prévus pour se réapproprier cet espace. 




D) Le village des médias :

Le village des médias devrait être livré à partir de février 2024, les habitations prévues ont une capacité totale de 1 300 professionnels. La société Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques) sera dans l’obligation de proposer d’autres logements puisque 24 mille journalistes sont attendus en tout au long de l’été. Ils seront logés à proximité du Bourget où se trouvera le centre des médias et le site des épreuves d’escalade et de tir dans la ville de Dugny.

A l’issue des Jeux, la ville de Dugny récupérera les 1 300 logements construits. Cela répondra à la forte demande du département de la Seine-Saint-Denis en termes de logement sur une commune à fort potentiel. 900 logements seront livrés en 2024 à la fin des jeux et les 400 autres seront aménagés durant la phase d’héritage. Un groupe scolaire avec 16 classes et un gymnase sera aussi construit en plus de 1 000 m2 de commerces et des espaces médicaux.


II.  Les sites à rénover :

A) Le stade Yves du Manoir de Colombes : 

Lieu emblématique de la septième édition des Jeux Olympiques d’été (et première édition à porter le nom « Jeux Olympiques » et non plus olympiade) le stade de Colombes avait accueilli la cérémonie d’ouverture avec 40 mille spectateurs ainsi que les épreuves d’athlétismes. L’année prochaine, un siècle plus tard le stade accueillera cette fois-ci les épreuves de hockeys sur gazon. 

Rénové à plusieurs reprises, le département des Hauts-de-Seine (propriétaire du stade) a lancé un programme de modernisation pour cette édition.


A la suite des Jeux, le site accueillera la Fédération Française de Hockey, la ligue Ile-de-France, le comité départemental de Hockey et plus tard un club résident.

Le stade pourra aussi accueillir des compétitions avec ses deux terrains synthétiques et 1 000 supporteurs dans ses tribunes.


B) Le grand palais : 

Le Grand Palais, n’avait encore jamais bénéficié jusqu’à aujourd’hui d’une restauration globale et est aujourd’hui en travaux et rouvrira en 2024.

Il accueillera les épreuves d’escrime, de taekwondo et d’escrime fauteuil et de parataekwondo dans la Nef.


III. Les Jeux Olympiques et le Grand Paris

Si les infrastructures olympiques seront prêtes à temps on ne peut pas en dire autant pour les transports. Les lignes 16 et 17 seront finalement livrées qu’en 2026 en même temps qu’une partie de la ligne 17 qui se verra finie en 2030. 

Les transports risquent d’être totalement saturés sur toute la période des jeux ce qui pourrait impacter une partie de l’organisation.


Conclusion : 

Les jeux olympiques seront l’occasion pour la France de rayonner dans le monde entier, ce sera aussi l’occasion pour des départements comme la Seine-Saint-Denis, département français le plus pauvre, de profiter de l’héritage des jeux. Cependant énormément de polémiques entourent l’organisation de ceux-ci : 45 000 bénévoles sans aucune rémunération, expulsion d’étudiants dans les logements CROUS, mode d’attribution et prix des billets. Des challenges restent encore à relever avant de pouvoir célébrer les jeux tous ensemble.


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